« Les îlets sont encore assez peu connus des inventaires naturalistes »

Quatre îlets de Martinique ont été passés au peigne fin par une équipe pluridisciplinaire d’une quinzaine de naturalistes. Rencontre avec Fabian Rateau, responsable de l’Unité Technique et Connaissance (UTC) des Antilles à l’Office français de la biodiversité, qui a coordonné les opérations.

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Échantillonnage de la faune du sol © Fabian Rateau – OFB

Échantillonnage de la faune du sol © Fabian Rateau – OFB Échantillonnage de la faune du sol © Fabian Rateau – OFB

La surveillance des chiroptères de Martinique et de Guadeloupe : premier retour sur le projet CHIMAGUA

Les chauves-souris, ou chiroptères, sont les seuls mammifères terrestres indigènes des Antilles françaises. En Martinique et en Guadeloupe, de nombreuses structures se sont donné pour objectif d’en apprendre plus sur ces animaux, en organisant un programme de surveillance.

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Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi) © Accro’Bats Gérard Issartel - PNRM

Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi) © Accro’Bats Gérard Issartel - PNRM Ardops des Petites Antilles (Ardops nichollsi) © Accro’Bats Gérard Issartel - PNRM

Le rahui polynésien, renaissance d’une pratique ancestrale de gestion durable des ressources

Institution ancestrale polynésienne, le rahui désigne une interdiction temporaire de prélèvement d’une ressource. Nous avons posé quelques questions à Tamatoa Bambridge, directeur de recherche au CNRS et anthropologue au CRIOBE, sur cette pratique qui renaît depuis quelques années.

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Pêche au filet © Rahui Center

Pêche au filet © Rahui Center Pêche au filet © Rahui Center

Partez à la rencontre des espèces et des écosystèmes ultramarins

Naviguez parmi les portraits biodiversité des territoires pour mieux comprendre les enjeux avec une sélection de repères et de chiffres clés sur la nature.

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Manchot royal (Aptenodytes patagonicus) et Gorfou maraconi (Eudyptes chrysolophus) © Julie Tucoulet

Manchot royal (*Aptenodytes patagonicus*) et Gorfou maraconi (*Eudyptes chrysolophus*) © Julie Tucoulet Manchot royal (*Aptenodytes patagonicus*) et Gorfou maraconi (*Eudyptes chrysolophus*) © Julie Tucoulet

20 % d'espèces menacées

Dans les territoires d’outre-mer, 20 % des espèces sont considérées comme éteintes ou en danger d’extinction selon la Liste rouge des espèces menacées. Comment ce chiffre est-il calculé ? Quelles sont les menaces qui pèsent sur les espèces ? Quelles actions sont mises en place pour les préserver ?

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Iguane des Petites Antilles (Iguana delicatissima), Guadeloupe © Olivier Delzons

Iguane des Petites Antilles (*Iguana delicatissima*), Guadeloupe © Olivier Delzons Iguane des Petites Antilles (*Iguana delicatissima*), Guadeloupe © Olivier Delzons

Tous acteurs de la préservation de la biodiversité

Consultez les écogestes et adaptez vos habitudes pour réduire votre impact sur la biodiversité.

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Sensibilisation des scolaires à la plage de Moya, Mayotte © Corentin Chapron OFB

Sensibilisation des scolaires à la plage de Moya, Mayotte © Corentin Chapron OFB Sensibilisation des scolaires à la plage de Moya, Mayotte © Corentin Chapron OFB

Le Compteur de biodiversité outre-mer

Les territoires d’outre-mer français présentent une biodiversité particulièrement riche et variée, mais fragilisée par les activités humaines. La mission du Compteur est de donner une vision d’ensemble des enjeux liés à la biodiversité en outre-mer afin que chacun, résident ou voyageur de passage, puisse s’informer et s’impliquer à son échelle pour la préservation de cette biodiversité exceptionnelle.

à propos

Les outre-mer regroupent 80 % de la biodiversité française, réinventons, adaptons notre façon de vivre et de voyager

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  • Guadeloupe

    Formée de deux îles principales, Basse-Terre et Grande-Terre, séparées par un bras de mer et entourées de plusieurs dépendances et d’îlets, la Guadeloupe, en raison de sa taille, son altitude, sa géologie et la diversité de ses paysages, est le territoire le plus riche en espèces, notamment endémiques, des Petites Antilles.

    1 628 km2
    383 559 hab.
    10 279 espèces indigènes

    1 399

    espèces endémiques du territoire

    42 %

    du territoire couvert par la forêt

    1989

    Création du premier parc national d’outre-mer

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  • Martinique

    Au cœur de l’arc des Petites Antilles, la Martinique, baptisée Ioünacaera « l’île aux iguanes » par ses premiers occupants amérindiens, présente une grande diversité de paysages. Au nord, des forêts humides bien conservées entourent le volcan de la Montagne Pelée. Le sud, plus sec et d’une altitude plus faible, est plus peuplé et urbanisé. L'île est entourée de 48 îlets, répartis principalement sur la côte atlantique, sur lesquels on retrouve une végétation adaptée aux milieux très secs et qui accueillent de nombreux oiseaux nicheurs.

    1 128 km2
    361 200 hab.
    7 187 espèces indigènes

    48

    Ilets répartis autour de l'île

    40

    espèces de coraux recensées dans les eaux de l'île

    2/3

    de l'île couverts par le Parc naturel régional

    2 000

    hectares de mangroves sur le territoire

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  • Saint-Martin

    Située au nord de l’archipel des Petites Antilles, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Saint-Barthélemy, l’île de Saint-Martin/Sint-Marteen est partagée en deux : au nord le territoire français, au sud le territoire néerlandais. Densément peuplée, l’île au climat sec est vallonée, avec des collines de faible altitude et de nombreux étangs littoraux anciennement exploités pour la production de sel. Malgré sa petite taille, l’île possède un patrimoine naturel original, avec de quelques espèce endémiques et sub-endémiques aux îles du Banc d’Anguilla (formation géologique qui regroupe Anguilla, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et leurs îlets).

    54 km2
    34 065 hab.
    2234 espèces indigènes

    3 054 hectares

    de Réserve naturelle nationale

    14

    étangs

    61,5 km2

    d'herbiers sous-marins

    360

    espèces végétales indigènes

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  • Saint-Barthélemy

    Au nord des Petites Antilles, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Saint-Martin, Saint-Barthélemy, de son nom amérindien Arawak Ouanalao « iguane dessus », est une île vallonnée au climat très sec, entourée de 18 îlets. Issue du même banc géologique que Saint-Martin et Anguilla, Saint Barth partage, avec ces îles proches une grande partie de sa biodiversité. Plusieurs espèces sont dites subendémiques, endémiques à ces trois îles. Sa biodiversité sous-marine est également remarquable, il s’agit de l’un des sites les plus riches en espèces coralliennes des Antilles françaises.

    24 km2
    10 585 hab.
    3 espèces indigènes

    2,82 ha

    de mangroves

    9

    espèces endémiques strictes

    13

    espèces subendémiques

    75

    espèces de coraux et gorgones

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  • Nouvelle-Calédonie

    La Nouvelle-Calédonie se caractérise par le taux d'endémisme particulièrement élevé de sa flore (76 % d'espèces endémiques) et de sa faune terrestre, ainsi que l'existence d'écosystèmes terrestres remarquables : forêt humide, maquis minier, zones humides... La biodiversité marine est également d'une richesse exceptionnelle avec plus de 20 000 espèces recensées, dont plus de 400 espèces de coraux, plus de 2 000 espèces de poissons et 30 espèces de mammifères marins. L'archipel abrite la seconde plus grande barrière récifale au monde, longue de 1 600 km et quasi-continue.
    Cette richesse est reconnue au niveau international par l'inscription des lagons de Nouvelle-Calédonie au Patrimoine mondial de l'UNESCO ou encore des lacs du Grand Sud sur la liste Ramsar.

    16 624 km2
    271 407 hab.
    26 984 espèces indigènes

    76%

    de la flore est endémique

    2e

    Plus grande barrière de corail au monde (1 600 km)

    plus de 400

    espèces de coraux

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  • Polynésie française

    À plusieurs milliers de kilomètres des continents les plus proches, la Polynésie française, avec ses 118 îles réparties en 5 archipels (Australes, Société, Marquises, Tuamotu, Gambier), s’étend sur une surface grande comme l’Europe. On trouve une grande diversité géomorphologique, des îles volcaniques hautes jeunes de moins d’un million d’années (Tahiti) aux atolls de plusieurs dizaines de millions d’années, ainsi qu’une grande amplitude climatique, allant du climat subtropical au quasi-équatorial. L’extrême isolement géographique des îles de la Polynésie française est à l’origine d’un taux d’endémisme particulièrement élevé de la faune et la flore terrestre, mais il rend aussi la gestion des espaces naturels plus difficile. La nature et la culture sont souvent indissociables dans les savoirs traditionnels du fenua.

    3 520 km2
    279 300 hab.
    11 776 espèces indigènes

    118 îles

    réparties sur 5 archipels

    15 000 km2

    de lagons

    Plus de 525

    espèces de mollusques terrestres, dont 95 % d'endémiques

    Plus de 885

    espèces de plantes vasculaires indigènes

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  • Wallis-et-Futuna

    A l’est de la Nouvelle-Calédonie, trois îles aux profils très différents composent le territoire français le plus éloigné de la métropole : l’archipel de Wallis-et-Futuna. L’île de Wallis, aussi appelée 'Uvea, est entourée par un vaste lagon et des îlots coralliens et concentre les 2/3 de la population. A 230 km à l’ouest se trouvent les îles Horn séparées par un détroit : Futuna, au relief escarpé, et Alofi, quasiment non-habitée et encore largement recouverte de forêt primaire. La connaissance de la biodiversité de l’archipel est encore assez incomplète mais a beaucoup progressé ces dernières années.

    142 km2
    11 558 hab.
    2 691 espèces indigènes

    19

    îlots dans le lagon autour de Wallis

    230 km

    entre Wallis et les îles Horn (Futuna et Alofi)

    369

    espèces de plantes vasculaires indigènes

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  • La Réunion

    « L’île intense » est située sur un point chaud de biodiversité et présente un fort taux d’endémisme. Les milieux naturels y sont relativement bien conservés par rapport aux autres îles des Mascareignes (Maurice et Rodrigues) en raison du relief escarpé. De nombreuses espèces ont toutefois disparu depuis l’arrivée des humains au 16e siècle sur une île alors inhabitée. Forêts humides, ravines et rivières, cirques et remparts, volcan, récif corallien... La Réunion présente une diversité d’écosystèmes et une forte volonté de les préserver.

    2 512 km2
    853 659 hab.
    9 589 espèces indigènes

    3 500

    hectares de récifs coralliens protégés par la réserve marine

    2007

    Création du Parc national de La Réunion

    898 espèces

    de plantes vasculaires indigènes

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  • Mayotte

    Située dans l’archipel des Comores, au nord-ouest de Madagascar, Mayotte est un trésor de biodiversité. Une barrière récifale de 140 km de long entoure les deux îles principales ainsi que 18 îlots, et délimite un vaste lagon, l’un des plus grands et des plus profonds du monde. Ces eaux abritent une incroyable diversité d’organismes marins : poissons, mollusques, coraux, mammifères marins...
    Le milieu terrestre n’est pas en reste : Mayotte apparaît comme l’une des îles océaniques tropicales les plus riches du monde en termes de flore indigène, au regard de sa superficie. On y trouve de nombreuses espèces endémiques, ou sub-endémiques à l’archipel des Comores. Les milieux naturels mahorais sont cependant fortement dégradés par les activités humaines, en raison notamment d’une très forte densité de population.

    377 km2
    279 500 hab.
    6 039 espèces indigènes

    1 100 km2

    de lagon

    300 espèces

    de coraux

    667 hectares

    de mangrove

    24 espèces

    de mammifères marins

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  • Terres australes françaises

    Fjords, glaciers, falaises, cratères, vallées à la végétation rase… Les Terres Australes françaises– aussi appelées îles subantarctiques - fascinent par leur isolement et leur nature brute et inhospitalière. Au sud de l’océan Indien entre les 40e rugissants et les 50e hurlants, ces îles volcaniques balayées par les vents présentent des paysages exceptionnels et abritent l’une des plus fortes concentrations et diversités d’oiseaux marins au monde. Leurs eaux sont également très riches, accueillant de nombreux mammifères marins qui viennent s’y nourrir. Ces îles sont classées en Réserve naturelle nationale depuis 2006 et inscrites sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2019.

    7 621 km2
    0 hab.
    2 378 espèces indigènes

    47 espèces

    d'oiseaux marins

    672 969 km2

    d'aires protégées

    35 espèces

    de végétaux indigènes

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  • Îles Éparses

    Dans le canal du Mozambique, entre 10° et 25° de latitude sud, se répartissent l’archipel des Glorieuses, les îles Juan de Nova et Europa, et l’atoll de Bassas da India. Au nord de La Réunion, l’île de Tromelin complète cet ensemble de territoires français regroupés sous le nom d’îles Éparses, intégrés au sein des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Si la surface terrestre cumulée de ces îles est réduite, elles permettent à la France de détenir un important territoire maritime sous sa juridiction. L’isolement et la faible occupation humaine permettent aux îles Éparses d’abriter une biodiversité remarquable au regard de leur petite taille. Elles hébergent notamment de grandes colonies d’oiseaux marins, des récifs coralliens dans un excellent état de conservation et sont des sites de pontes privilégiés pour les tortues marines.

    43 km2
    0 hab.
    2 042 espèces indigènes

    6 %

    des eaux sous juridiction française

    200 km2

    de lagon à Europa

    Des milliers

    de pontes de tortues marines par an

    725 hectares

    de mangroves à Europa

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  • Clipperton

    Seul territoire français du Pacifique nord, situé à plus d’un millier de kilomètres des côtes mexicaines, l’atoll de Clipperton est considéré comme le plus isolé au monde. Baptisé île de la Passion par les premiers français y ayant débarqué en 1711, cet anneau corallien est l’unique point émergé d’une chaine de monts et de volcans sous-marins. Au sud de l’île, le Rocher qui culmine à 29 m d’altitude est le dernier vestige de sa formation volcanique d’origine. La biodiversité marine autour de Clipperton est particulièrement riche et abondante et l’état de ses récifs coralliens est parmi les meilleurs de la planète. L’atoll constitue une étape et un refuge pour plusieurs espèces migratrices d’oiseaux et de requins, et le premier site mondial de reproduction pour les fous masqués, mais sa biodiversité a été profondément impactée par les activités humaines. Si historiquement l’introduction des porcs domestiques a provoqué l’effondrement des colonies d’oiseaux, les préoccupations actuelles portent surtout sur la pêche non régulée, les macrodéchets ainsi que la vulnérabilité de l’atoll face aux changements climatiques.

    1,7 km2
    0 hab.
    915 espèces indigènes

    3,7 km2

    de récifs coralliens

    197 espèces

    de poissons, dont sept endémiques

    13 espèces

    d'oiseaux se reproduisant sur l'île

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  • Guyane

    Située entre le Brésil et le Suriname, la Guyane est le plus vaste territoire d’outre-mer français, et le seul non insulaire. Il est en majorité recouvert de forêts tropicales humides, excepté sur la bande côtière où se trouve une mosaïque d’habitats plus ou moins ouverts : plages, mangroves, savanes, forêts marécageuses et marais. Il est difficile de résumer la diversité des espèces guyanaises tant elle est vaste, aussi bien chez la faune que la flore, et une grande partie est encore largement méconnue. Un hectare de forêt peut abriter plus de 300 espèces d’arbres, soit plus d’espèces qu’il n’y en a dans toute l’Europe continentale, et la diversité totale des insectes de Guyane est estimée à plus de 100 000 espèces. Bien que les milieux guyanais soient encore relativement préservés des activités humaines, certaines pressions, dont l’orpaillage, sont très préoccupantes.

    83 846 km2
    296 711 hab.
    27 794 espèces indigènes

    96 %

    du territoire est recouvert de forêts

    Plus de 1 800

    espèces d'arbres

    600 km2

    de mangroves

    Près de 700 espèces

    d'oiseaux

    Plus de 500 espèces

    de poissons d'eau douce et saumâtre

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  • Saint-Pierre-et-Miquelon

    A quelques kilomètres au sud de Terre-Neuve (Canada), l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon se compose de trois îles principales : Saint-Pierre, où se concentre la majorité de la population, et les îles de Miquelon et Langlade reliées entre elles par un isthme de sable. Le brassage des eaux du courant froid du Labrador et des eaux plus chaudes du Gulf Stream, ont pour résultat que l'archipel présente des écosystèmes remarquables, aussi bien du côté terrestre (forêt boréale, tourbières, landes à éricacées) que marin (bancs de maërls, bancs de modioles). L’archipel accueille également d’impressionnantes colonies d’oiseaux marins qui viennent s’y reproduire, et ses eaux sont fréquentées par de nombreux mammifères marins.

    242 km2
    5 974 hab.
    2 123 espèces indigènes

    La seule

    forêt boréale française

    86 %

    des habitants de l'archipel résident à Saint-Pierre

    1 000

    hectares de lagune et de marais au Grand Barachois

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  • Terre Adélie

    Froid polaire, blizzards, longue nuit polaire, en Terre Adélie, secteur angulaire de l'Antarctique, les conditions de vie sont extrêmes et peu d’espèces sont capables de les supporter ! Le territoire est difficilement accessible : à partir du mois de mars, la mer qui borde le continent Antarctique se couvre d’une pellicule de glace qui s’épaissit pour atteindre un à deux mètres durant l’hiver, rendant la navigation et l’accès impossible. Le retour de l’été entraîne la débâcle de cette glace qui se fragmente en plaques partant à la dérive.

    L’Antarctique dispose d’un régime juridique unique basé sur le Traité sur l’Antarctique signé à Washington en 1959, qui pose le principe du gel de toute revendication territoriale, terrestre ou maritime. La France y fait figure d’« État possessionné ». Ce traité est complété par le Protocole relatif à la protection de l'environnement en Antarctique (Protocole de Madrid), qui fait depuis 1991 de l’Antarctique une « réserve naturelle consacrée à la paix et à la science ». La militarisation et l’exploitation des ressources minérales ne sont pas tolérées dans la zone du Traité.

    432 000 km2
    0 hab.
    1 007 espèces indigènes

    8 espèces

    d'oiseaux marins nicheurs

    16 espèces

    de mammifères marins

    0

    espèce exotique envahissante

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Des études inédites sur la biodiversité des outre-mer

L'équipe du Compteur travaille avec ses partenaires sur le développement de nouveaux indicateurs pour enrichir les données disponibles. Des travaux sont également menés sur la perception de la nature et le rapport aux outils numériques.

Dans le cadre du projet de Compteur, le premier état des lieux des programmes de sciences participatives dans les outre-mer a été mené. Consultez la synthèse des résultats.

Suivi des récifs coralliens à Wallis-et-Futuna © Sandrine Job

Suivi des récifs coralliens à Wallis-et-Futuna © Sandrine Job

Equipe de terrain (de gauche à droite) : Amaia Iribar, Frédéric Petitclerc, Anne-Sophie Benoiston, Céline Leroy, Finn Piatscheck, et Cécile Richard-Hansen © Céline Leroy

Equipe de terrain (de gauche à droite) : Amaia Iribar, Frédéric Petitclerc, Anne-Sophie Benoiston, Céline Leroy, Finn Piatscheck, et Cécile Richard-Hansen © Céline Leroy

Étudier l’ADN environnemental dans les eaux de pluie pour suivre la biodiversité tropicale

En Guyane, le CNRS développe de nouvelles méthodes pour suivre la biodiversité très riche des forêts tropicales. En analysant l’ADN environnemental trouvé dans les eaux de pluies et de ruissellements, il sera possible de détecter la présence d’espèces animales ou végétales présentes dans la canopée, difficilement observables par ailleurs.

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