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reportage Terres Australes et Antarctiques françaises

La faune sauvage des Terres Australes françaises

Publié le 15 mars 2022
© Bruno Marie

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Bruno Marie

Crozet, Kerguelen, Saint Paul et Amsterdam, ces îles isolées du sud de l’océan Indien sont soumises à un climat rude et inhospitalier. Elles abritent cependant une faune exceptionnelle et préservée. Le photographe Bruno Marie nous emmène à la rencontre de quelques habitants des « îles de la Désolation ».

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« L’Albatros hurleur (Diomedea exulans), ou Grand Albatros possède la plus grande envergure de tous les oiseaux actuels : ses ailes peuvent s’étendre jusqu’à 3,70 m. Grâce à cette grande portance, il plane sans efforts même par forts vents et parcours plusieurs milliers de kilomètres sans se poser à terre. Les grands albatros sont capables de faire une boucle complète autour de l’Antarctique en l’espace de trois semaines. »

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« Ces otaries à fourrure (Arctocephalus tropicalis) se reposent sur les rochers de l’île d’Amsterdam, l’une des principales zones de reproduction de l’espèce. Le mâle, ici au milieu, défend farouchement son territoire et son harem. »

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« Le nom des manchots papous (Pygoscelis papua) provient d’une erreur car il n’y a aucun manchot en Papouasie ! En français, le terme « manchot » est utilisé pour certaines espèces d’oiseaux non volants de l’hémisphère sud, tandis que « pingouin » est utilisé pour deux espèces de l’hémisphère nord : le Grand pingouin (Pinguinus impennis), disparu au 19e siècle, et le Petit pingouin (Alca torda) vivant en Europe du Nord.
Attention aux confusions car en anglais le terme « pinguin » est utilisé pour nommer… les manchots ! »

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« Prise de bec entre deux skuas antarctiques (Stercorarius antarcticus), aussi appelés labbes antarctiques. Cette photo a été prise à Pointe Basse, au nord-ouest de l’île de la Possession (archipel de Crozet) à côté du site nommé Jardin Japonais où se concentre la plus grande colonie de manchots royaux de l’île, environ 70 000 couples. Les skuas se tiennent à proximité de la colonie, où ils prédatent poussins et œufs. »

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« Le Damier du cap (Daption capense) doit son nom aux tâches noires et blanches dont son plumage dorsal est constellé. Facilement reconnaissable, il est souvent observé en vol autour des bateaux. »

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« Ce groupe d’éléphants de mer (Mirounga leonina) se repose sur la plage de la Baie de l’Oiseau à Kerguelen. C’est sur cette plage qu’Yves-Joseph de Kerguelen de Trémarec fît laisser un message attestant de la prise de possession de l’île par la France en janvier 1774. La baie fût également baptisée Christmas Harbour (Port Christmas) le 25 décembre 1776 par James Cook lors de son troisième (et dernier) voyage d’exploration autour du monde. Au loin, on aperçoit les piliers de l’Arche des Kerguelen, formation rocheuse qui se serait effondrée, selon Rallier du Baty, entre ses deux voyages aux Kerguelen réalisés en 1908 et en 1913. »

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« Un mâle d’éléphant de mer se repose sur la route 66, qui relie sur Kerguelen la Base de Port-aux-Français aux installations du Centre national d’études spatiales (CNES), du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et au poste météo. Quelques routes bétonnées ont été construites sur les îles pour permettre notamment de transporter du matériel.»

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« Portraits de face et de profil de deux cormorans de Kerguelen (Phalacrocorax verrucosus). Les excroissances charnues au-dessus du bec, appelées caroncules, gonflent en saison de reproduction et leur couleur orange devient plus marquée, tout comme la couleur bleue du pourtour de l’œil. »

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« À chacune de nos sorties dans le golfe du Morbihan de Kerguelen, nous pouvions croiser des dauphins de Commerson (Cephalorhynchus commersonii). Il s’agit d’une sous espèce endémique à Kerguelen. Ils sont très joueurs, comme le sont souvent les dauphins. »

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« Le gris acier des yeux de ce pétrel géant (Macronectes giganteus) et la froideur de son regard impressionnent. C’est un redoutable prédateur, qui se repose ici au nid avec son petit. »

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« Cette photo a été prise au Cap des Sourcils Noirs, sur la Presqu’île Jeanne d’Arc à Kerguelen, où une importante colonie d’Albatros à sourcils noirs (Thalassarche melanophris), suivie et étudiée depuis plusieurs décennies, côtoie une colonie de Gorfou macaroni (Eudyptes chrysolophus). On y trouve aussi de nombreux Albatros fuligineux à dos sombre (Phoebetria fusca) et Albatros à tête grise (Thalassarche chrysostoma). »

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« La gigantesque manchotière du Cap Ratmanoff sur la péninsule Courbet aux Kerguelen abrite la plus grande population de manchots royaux (Aptenodytes patagonicus) de l’archipel (plus de 100 000 couples). Le juvénile du manchot royal est couvert de duvet marron, qui lui vaut son surnom de « kiwi », contrairement à son cousin manchot empereur (Aptenodytes forsteri) en Antarctique, qui est couvert d’un duvet gris. »


Textes extraits pour partie du livre « Escales au bout du monde » sur les TAAF - © Océindia (oceindia@icloud.com), S. Légeron, B. Marie, 2015. Plus de photos des TAAF sur le site web de Bruno Marie : http://seaview.photodeck.com
Pour en savoir plus sur les Terres australes françaises, découvrez la page portrait du territoire

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