Les espèces exotiques envahissantes (EEE) constituent l’une des principales causes de perte de biodiversité dans le monde. Qu’elles soient animales ou végétales, leur prolifération impacte négativement la faune, la flore et l’état des milieux où elles sont introduites. En Martinique, de nombreux acteurs se mobilisent pour faire face à cette menace et pour contribuer à la préservation de la biodiversité et des écosystèmes locaux.
Qu’est-ce qu’une EEE ?
Les espèces animales et végétales possèdent une aire de répartition naturelle. Lorsqu’elles sont naturellement présentes dans le milieu considéré, on parle d’espèces indigènes. À l’inverse, une espèce exotique est une espèce introduite délibérément ou accidentellement par l’Homme en dehors de son aire de répartition d’origine.
Une espèce exotique envahissante, aussi appelée espèce invasive, est une « espèce introduite (volontairement ou accidentellement) par l’Homme, dans un nouveau territoire hors de son aire de distribution naturelle, dont l’implantation et la propagation menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences sur les services écologiques et/ou socio-économiques et/ou sanitaires négatives » (UICN, 2000).
De nombreuses espèces sont introduites chaque année en dehors de leur aire de répartition naturelle. Ces espèces exotiques ne parviennent cependant pas toutes à s’établir dans leur nouveau milieu, car elles font face à plusieurs barrières.
Une fois la barrière géographique franchie, elle rencontre une barrière environnementale. Se retrouvant dans un milieu nouveau pour elle, il y a alors une phase d’acclimatation. Si l’espèce survit à cette phase, elle rencontre ensuite une barrière de reproduction. Là encore, elle peut alors disparaître de son nouveau territoire si elle ne parvient pas à se reproduire (absence de partenaire, contraintes environnementales, pollinisateur spécifique non présent pour les végétaux, etc.). Si l’espèce parvient à se reproduire, elle entre en phase de naturalisation et s’installe dans le nouveau territoire. Vient alors une barrière de dispersion. Si l’espèce ne la franchit pas, elle reste au stade d’espèce exotique, présente sur le territoire, mais sans le coloniser réellement. Cependant, certaines espèces sont capables de franchir cette barrière et entrent en phase d’expansion. Cette phase est favorisée si l’espèce ne rencontre pas de prédateurs dans son nouveau milieu. Elle est alors considérée comme une espèce exotique envahissante (EEE).
Aujourd’hui, 500 EEE sont recensées en France, dont plus de 350 dans les Outre-mer. La Martinique n’est pas épargnée par ce problème. De nombreuses espèces exotiques envahissantes animales et végétales sont répertoriées sur l’île.
Pourquoi posent-elles problème ?
Les espèces exotiques envahissantes, par leur développement et leur caractère envahissant, engendrent des impacts négatifs sur le territoire d’introduction (environnemental, économique, sanitaire). Les EEE animales peuvent, par exemple, entrer en compétition avec la faune locale pour la reproduction, l’accès à l’habitat ou encore aux ressources alimentaires. Elles peuvent être prédatrices d’espèces locales qui, n’ayant jamais rencontré ce prédateur auparavant, ne disposent pas forcément des défenses nécessaires.
À titre d’exemple, certaines espèces aquatiques telles que le Pléco (Hypostomus plecostomus) ou l’écrevisse à pinces rouges (Cherax quadricarinatus) entrent directement en compétition avec des espèces locales pour l’accès aux ressources. L’écrevisse à pince rouge, espèce omnivore, territoriale et potentiellement agressive envers les poissons, est également porteuse d’agents pathogènes pouvant affecter les espèces indigènes.
Certaines espèces peuvent avoir un impact sur la santé humaine, en étant vectrices de maladie. C’est le cas de l’Achatine (Lissachatina fulica), escargot terrestre originaire du continent africain et introduit dans de nombreux territoires. Cette espèce prolifère rapidement (100 à 200 œufs/mois) et peut être porteuse de petits vers parasites. Les escargots infectés peuvent alors transmettre l’angiostrongylose, infection pouvant causer des méningites. Il est fortement conseillé de ne pas manipuler cette espèce sans porter de gants.
Les EEE végétales (Miconia, Petite citronnelle, Bambou, etc.) ont également un impact. Elles entrent en concurrence avec la flore locale pour l’occupation de l’espace, mais aussi pour la pollinisation. C’est le cas de Miconia calvescens, aussi appelé « Cancer vert » à Tahiti. Cette plante est capable de coloniser un milieu très rapidement. À terme, elle finit par créer un peuplement monospécifique au détriment des espèces locales, qui peinent à se développer.
Afin de prévenir ces conséquences dramatiques, plusieurs structures, telles que l’ONF, le Conservatoire botanique national de Martinique, la DEAL de Martinique, l’OFB ou encore le Parc naturel régional de la Martinique, agissent dans la lutte contre la propagation de Miconia calvescens. Des opérations d’éradication sont ainsi réalisées dans les différentes stations connues sur le territoire.
Certaines espèces exotiques végétales peuvent être toxiques pour les pollinisateurs du milieu d’introduction, comme le Tulipier du Gabon (Spathodea campanulata), dont le nectar et le pollen sont toxiques pour certaines abeilles.
D’autres EEE végétales peuvent modifier le milieu où elles évoluent. C’est le cas notamment de certains végétaux aquatiques tels que la Jacinthe d’eau (Pontederia crassipes) et la Laitue d’eau (Pistia stratiotes). En proliférant, elles finissent par fermer le milieu et l’asphyxier, privant les organismes présents dans l’eau, d’oxygène et de lumière. Elles peuvent porter aussi préjudice aux espèces dépendantes de ce milieu. C’est le cas de la libellule, dont la ponte est perturbée si le point d’eau est recouvert par un tapis végétal.
Ces plantes peuvent perturber la navigation et la pêche, et augmenter les risques d’inondation. Enfin, elles favorisent la prolifération des moustiques en créant un habitat plus favorable pour leurs larves.
Bien que la plupart des espèces exotiques soient présentes sur l’île depuis de nombreuses années, certaines espèces exotiques ont été signalées il y a peu de temps. Ces espèces, pouvant potentiellement devenir invasives, sont surveillées.
C’est le cas de deux espèces :
- La Limace à crêpe (Leidyula sloanii)
- Le Gecko demi-deuil (Lepidodactylus lugubris)
Toutes deux signalées en 2022, ce sont des espèces connues pour leur caractère invasif sur d’autres territoires où elles ont été introduites. Leur présence signalée récemment en Martinique nécessite donc une surveillance afin de connaître leur impact sur le milieu et les espèces locales et de déterminer si leur population est en augmentation.
Les limites à la gestion des EEE ?
Les actions menées pour faire face aux problèmes que causent les EEE sont parfois difficiles à mettre en place. Tout d’abord, elles nécessitent des moyens humains et financiers parfois importants (achat de matériel, fabrication de pièges, etc.). D’autre part, l’accès à certaines zones d’intervention peut être difficile ou périlleux. La gestion des EEE est particulièrement compliquée en milieu marin, où 11 EEE ont été identifiées à ce jour en Martinique. Les actions doivent s’effectuer sur des zones parfois très vastes avec du matériel adapté au milieu. Enfin, ces interventions nécessitent également beaucoup de temps (interventions multiples, surveillances des sites afin de prévenir une nouvelle invasion, etc.).
Bien que la gestion des EEE soit coûteuse et parfois complexe, elle reste primordiale pour garantir la conservation de la biodiversité locale. Une action ciblée et rapide sur les EEE émergentes permet de limiter leur propagation et dans le meilleur des cas les éradiquer. Pour les autres espèces, déjà bien présentes, une hiérarchisation est nécessaire afin de focaliser les actions menées sur les espèces les plus problématiques, au regard des enjeux de biodiversité à protéger.
Ainsi, les actions menées en Martinique portent principalement sur des espèces particulièrement problématiques telles que :
- Le Rat noir (Rattus rattus)
- La Petite mangouste indienne (Urva auropunctata)
- L’Iguane rayé (Iguana iguana)
- Le Miconia (Miconia calvescens)
- La Jacinthe d’eau (Pontederia crassipes)
- Le Gecko tokay (Gekko gecko)
- La Tortue de Floride (Trachemys scripta)
- La Langue de belle-mère (Sanseveria hyacinthoides)
- La Petite citronnelle (Triphasia trifolia)
- La Laitue d’eau (Pistia stratiotes)
- Le Cacao sauvage (Pachira insignis)
Un séminaire pour rassembler les acteurs
En Martinique, de nombreuses structures ont mis en place des actions de gestion des EEE, et contribuent à améliorer les connaissances et à limiter leur impact.
Le séminaire « Les espèces exotiques envahissantes (EEE) : point de situation en Martinique et solutions apportées » a donc été organisé par le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM), dans le cadre de l’Observatoire martiniquais de la biodiversité, dispositif multi partenarial animé par le PNRM et cofinancé depuis son lancement par la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM), la DEAL et l’Office de l’Eau (ODE) de Martinique.
Ce séminaire avait pour but de rassembler ces structures et d’échanger sur la problématique des EEE.
Animé par le PNRM et Mélanie HERTEMAN (en tant que présidente du CSRPN de Martinique), l’évènement s’est déroulé au Lamentin (Martinique), le 30 janvier 2024 et a permis de rassembler une centaine de participants représentant plus de 30 structures. 16 intervenants (services déconcentrés de l’Etat, institutions, comités scientifiques, collectivités, et associations) ont présenté leurs sujets et partager leurs retours d’expérience.
Les actions du Parc naturel régional de la Martinique
Le Parc réalise des opérations de dératisation sur la Réserve naturelle des îlets de Sainte-Anne depuis 1999. Cette réserve ornithologique, composée de quatre îlets et gérée par le PNRM et l’Office National des Forêts (ONF), abrite cinq espèces d’oiseaux marins qui viennent s’y reproduire. La présence de rats sur ces îlets impacte fortement le succès reproducteur de ces oiseaux.
En 2011, aucun rat ne fut détecté lors du contrôle des îlets, absence constatée chaque année depuis, jusqu’en 2023 où 38 rats ont été trouvés sur l’un des îlets. Cet évènement montre que les contrôles effectués tous les ans sont essentiels afin de pouvoir agir rapidement dès qu’une nouvelle invasion de rats est détectée.
La gestion des EEE se fait également sur la Réserve naturelle de la Presqu’île de la Caravelle, qui abrite un oiseau endémique, le Moqueur Gorge-blanche, présent uniquement dans cette zone restreinte. Le projet Life BIODIV’OM, a été lancé en 2018 dans le but d’augmenter les populations de cinq espèces animales mondialement menacées, dont le Moqueur Gorge-blanche. En Martinique, le PNRM, coordinateur local, et ses partenaires, ont mis en place des protocoles de piégeage des prédateurs de cet oiseau. En effet, cet oiseau rare est fortement impacté par la présence de prédateurs tels que les rats, les mangoustes, et l’opossum commun (Didelphis marsupialis). Le rat et la mangouste, étant considérés comme des EEE, ont été éliminés, tandis que les opossums ont été relâchés dans d’autres communes, loin de l’habitat du Moqueur. L’objectif de ces piégeages a été d’augmenter le succès reproducteur de l’espèce en limitant la prédation par les EEE. Aujourd’hui, 5 ans après le début du projet, on observe environ 25% de succès reproducteur, contre un succès quasi nul au début du projet.
Enfin, une Brigade d’intervention EEE a été mise en place par le PNRM en janvier 2023. Composée de 13 agents, elle réalise sur l’ensemble du territoire des actions d’éradication d’EEE animales et végétales sur des espèces ciblées telles que le Miconia, le Cacao sauvage (Pachira insignis), l’Iguane rayé, le Rat, la Petite mangouste indienne, le Gecko tokay, la Tortue de Floride, la Langue de belle-mère (Sanseveria hyacinthoides) ou encore la Jacinthe d’eau (Pontederia crassipes).
Les actions de l’ONF
L’Office national des forêts (ONF) procède à la dératisation de l’îlet Chancel et de l’îlet la Grotte, situés au large de la côte Atlantique de la Martinique. Cette dératisation a été effectuée dans le cadre de Plans nationaux d’actions (PNA) tels que le PNA Iguane des Petites Antilles. En 2023, aucune évidence de la présence de rats noirs n’a été détectée.
Des actions sont également menées, en partenariat avec l’OFB, contre la prédation des nids de tortues marines par la mangouste, dans le cadre du PNA en faveur des tortues marines des Antilles 2020-2029. Des actions de régulation de la mangouste sont ainsi menées depuis 2012 en Guadeloupe et en Martinique.
Des pièges photographiques ont été placés et des captures ont été effectuées, avec l’aide de différents acteurs, sur des plages ciblées où des traces de prédation des nids de tortues avaient été observées. L’objectif est d’évaluer l’action de lutte permettant de réduire la population de mangoustes autour des sites ciblés durant la saison de reproduction des tortues marines.
Certaines zones du nord de la Martinique ont fait l’objet d’introduction d’espèces : la chèvre (Capra hircus) et le cochon (Sus domesticus). Ces deux espèces ne possèdent pas de prédateurs naturels. Suite à ces introductions, des dégradations ont été observées : pressions directes et indirectes sur les espèces natives, dégradation de la flore et du sol, impacts sur la régénération du sous-bois, dégâts sur les cultures, etc.
Ces dégradations ont notamment été constatées dans les forêts des Réserves Biologiques Intégrales (RBI) du nord de l’île. En 2023, une étude a été lancée dans le cadre d’un partenariat entre l’ONF et l’OFB afin d’améliorer les connaissances sur ces populations. Des pièges photographiques ont été déployés dans les RBI de la Montagne Pelée et de Prêcheur Grand’Rivière afin de pouvoir connaître la distribution et estimer l’abondance de ces animaux.
L’ONF réalise dans le cadre des PNA, de nombreuses opérations de lutte contre les EEE animales et végétales, dans plusieurs secteurs de la Martinique.
Les actions de l'Office français de la biodiversité
L’OFB apporte un soutien technique aux opérateurs de la lutte contre les animaux exotiques envahissants en améliorant la connaissance de leur écologie ainsi qu’en mettant en œuvre des protocoles permettant d’évaluer et d’améliorer l’efficacité des méthodes de régulation. Il participe également à la formation des agents en charge de la gestion des EEE.
Il a notamment établi le protocole de lutte contre l’Iguane commun par tir à vue et contribué à évaluer et améliorer l’efficacité des actions de lutte contre la mangouste sur les habitats de ponte de tortues marines. Il mène des recherches sur l’écologie des prédateurs du Moqueur à Gorge Blanche et sur la distribution des vertébrés exotiques dans le périmètre du Bien de l’UNESCO « Volcans et forêts de la Montagne Pelée et des Pitons du Nord de la Martinique ».
Les actions de la DEAL
La Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL) de Martinique est en charge de la prévention et de la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes sur le territoire. Elle informe et sensibilise les différents acteurs et entreprises concernés par les EEE. Elle instruit également les dossiers de demandes de détention, de manipulation d’EEE végétales, d’autorisation à des fins de recherche sur les espèces végétales.
Par ailleurs, la DEAL de Martinique anime le Plan de Lutte contre l’Iguane Commun (PLIC), dont l’objectif est de contenir l’expansion de l’espèce vers les dernières zones « refuges » de l’espèce indigène (Iguane des Petites Antilles) et de limiter ses impacts dans les zones où il est en grande densité, comme à Fort-de-France.
De plus, en partenariat avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB), la DEAL de Martinique forme des agents des communes, des structures publiques et privées à la capture des Iguanes rayés (ou Iguanes communs).
Enfin, des financements sont proposés par la DEAL afin d’aider les différentes structures dans la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Ils permettent de favoriser l’accès à la formation, mais aussi la mise en place de projets de lutte concrète avec l’achat de matériel adapté.
Les actions du Pôle-Relais Zones Humides Tropicales
En milieu aquatique, le projet de Restauration et Entretien des Mares des Antilles (REMA), porté par le Pôle-Relais Zones Humides Tropicales (PRZHT), s’est en partie penché sur la problématique des EEE. Lancé en octobre 2021 pour une durée de 26 mois, ce projet avait pour objectif de préserver et restaurer des habitats de mares et la biodiversité qui y est attachée.
Au cours de ce projet, différentes mares ont pu être restaurées, notamment grâce au retrait d’EEE végétales ayant complètement recouvert la surface. Un guide proposant des protocoles de restauration et d’entretien des mares en milieu tropical a été produit.
Un second volet, le projet REMA II, est prévu pour 2024/2026, et aura pour objectif poursuivre les actions menées. Il visera à accompagner les acteurs de Martinique et Guadeloupe dans leur restauration de mares, et un accent sera mis sur la lutte des espèces invasives animales.
De nombreuses autres structures agissent et contribuent à l’amélioration des connaissances et à la régulation des espèces exotiques envahissantes en Martinique.
Comment agir à son échelle ?
Les espèces animales et végétales peuvent être introduites accidentellement, via les eaux de Ballast, les voyageurs ou encore le transport de matériaux. D’autres sont introduites volontairement, pour la culture, l’élevage ou encore l’ornement.
Chacun peut agir afin de réduire les risques d’introduction d’espèces exotiques ou de prolifération, en respectant la réglementation en vigueur, notamment sur le transport et l’introduction d’espèces en milieu naturel.
Des gestes simples permettent d’agir de façon positive :
- Privilégier les espèces indigènes dans les jardins et aménagements paysagers
- Ne pas voyager avec des animaux ou végétaux sans autorisation, que ce soit au départ ou au retour d’un voyage
- Prendre en compte les recommandations pour la gestion des déchets des EEE végétales afin de limiter leur prolifération
- Ne pas libérer des animaux domestiques dans la nature.
- Ne pas jeter les plantes à proximité et dans le milieu naturel
- Déposer à la déchetterie ou composter, pour les professionnels
- Rincer ses chaussures régulièrement pour limiter la dispersion des graines de certaines espèces
Enfin, lorsqu’une EEE est observée sur le territoire, il est possible de transmettre l’information à la DEAL de Martinique via le mail suivant : eee972@developpement-durable.gouv.fr.
Pour en savoir plus, sur les différentes actions menées en Martinique face aux EEE, rendez-vous sur le site de l’Observatoire Martiniquais de la Biodiversité (OMB) (lien de la page EEE). Pour plus d’informations, visitez le site internet du Réseau EEE Outre-mer. Vous y trouverez également les informations et méthode de signalement de deux espèces surveillées suite à leur observation en Martinique la Limace à crêpe et le Gecko demi-deuil. Pour en savoir plus sur la réglementation liée aux EEE en Martinique rdv sur le site internet de la DEAL de la Martinique.
Relecture : PNRM / A. Jamin (DEAL Martinique) / F. Rateau (OFB) / C. Singh (UICN)