Comprendre l'écogeste
Bois précieux, espèces aux propriétés médicinales, chasse et pêche, nouveaux animaux de compagnie… L'exploitation illégale conduit à la réduction des populations de nombreuses espèces animales et végétales, voire à leur extinction, dans tous les territoires.
Les tortues marines sont particulièrement victimes du braconnage, pour la consommation de leur viande. Si le phénomène est marqué à Mayotte, où plusieurs centaines de tortues sont encore braconnées chaque année lorsqu'elles viennent pondre sur les plages, on observe encore des captures illégales de tortues dans les collectivités des Caraïbes, en Guyane ou en Polynésie française.
A La Réunion, des pêcheurs illégaux dans la Réserve marine sont régulièrement appréhendés de nuit avec des poissons et des langoustes. Sur terre, c'est notamment le Palmiste rouge, endémique du territoire, qui fait l'objet d'une exploitation illégale dans le Parc National. Autre exemple en Martinique, où les oursins blancs sont ramassés illégalement, parfois par centaines de kilos, alors que leur pêche n'est autorisée que quelques jours par an et uniquement réservée aux professionnels déclarés. En Guyane, oiseaux et reptiles font également l'objet de trafics.
Des peines de prisons et de lourdes amendes sont régulièrement prononcées contre les braconniers. Pour ne pas conduire à l'extinction des espèces menacées, ne participons pas au trafic illégal d'espèces protégées.
Certaines espèces peuvent toujours être exploitées ou chassées, mais les règlementations et les quotas doivent être respectés afin de permettre à la ressource de se renouveler durablement.