Singe hurleur roux, Guyane © Fabien Lefebvre - Association ACWAA

Je ne participe pas à l’exploitation des espèces protégées

Malgré des règlementations qui les protègent, certaines espèces menacées font toujours l’objet de braconnage et d’exploitation illégale.

Protéger les espèces

Singe hurleur roux, Guyane © Fabien Lefebvre - Association ACWAA

Comprendre l'écogeste

Bois précieux, espèces aux propriétés médicinales, chasse et pêche, nouveaux animaux de compagnie… L'exploitation illégale conduit à la réduction des populations de nombreuses espèces animales et végétales, voire à leur extinction, dans tous les territoires.

Les tortues marines sont particulièrement victimes du braconnage, pour la consommation de leur viande. Si le phénomène est marqué à Mayotte, où plusieurs centaines de tortues sont encore braconnées chaque année lorsqu'elles viennent pondre sur les plages, on observe encore des captures illégales de tortues dans les collectivités des Caraïbes, en Guyane ou en Polynésie française.

A La Réunion, des pêcheurs illégaux dans la Réserve marine sont régulièrement appréhendés de nuit avec des poissons et des langoustes. Sur terre, c'est notamment le Palmiste rouge, endémique du territoire, qui fait l'objet d'une exploitation illégale dans le Parc National. Autre exemple en Martinique, où les oursins blancs sont ramassés illégalement, parfois par centaines de kilos, alors que leur pêche n'est autorisée que quelques jours par an et uniquement réservée aux professionnels déclarés. En Guyane, oiseaux et reptiles font également l'objet de trafics.

Des peines de prisons et de lourdes amendes sont régulièrement prononcées contre les braconniers. Pour ne pas conduire à l'extinction des espèces menacées, ne participons pas au trafic illégal d'espèces protégées.

Certaines espèces peuvent toujours être exploitées ou chassées, mais les règlementations et les quotas doivent être respectés afin de permettre à la ressource de se renouveler durablement.

agir
16 %

des espèces d’outre-mer sont considérées comme éteintes ou menacées

en savoir plus
Albatros hurleur, archipel de Crozet, TAAF © Julie Tucoulet

Albatros hurleur, archipel de Crozet, TAAF © Julie Tucoulet

Pour ne pas être complice de l’exploitation d’espèces protégées :

  • pêche

    Je respecte les règlementations de pêche (matériel, technique, zone d'exclusion,...) et ne prélève pas plus qu’autorisé.

  • informations

    Je me renseigne sur la provenance de ce que j’achète et je n'accepte pas de produits issus de l'exploitation illégale.

  • bagages

    Je ne rapporte pas d’animaux ou de végétaux dans mes bagages.

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Sensibilisation aux oiseaux marins de Mayotte animée par le Gepomay © Fanny Cautain / OFB
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