Comprendre l'écogeste
Certains déchets libèrent des substances toxiques lorsqu’ils se décomposent, ils dégraderont peu à peu les milieux naturels et pollueront durablement les sols, d’autres seront de véritables pièges pour la faune sauvage par ingestion ou enchevêtrement, causant des dommages à de nombreuses espèces (occlusions, fausse satiété, blessures, amputations, noyades…). Les mégots et les morceaux de verre peuvent également être responsables de départs d’incendies qui détruirons les habitats et leurs occupants. De plus, les décharges sauvages représentent souvent de parfaits gîtes à moustiques et peuvent donc favoriser la transmission de maladies (dengue, chikungunya, zika).
Avec la pandémie du Covid-19, l'utilisation de masques à usages unique a considérablement augmenté. Fabriqués à partir de polypropylène, un plastique résistant, on estime qu'il leur faut 400 ans pour se dégrader dans l'océan, en engendrant de tout petits fragments appelés microplastiques, qui polluent durablement les écosystèmes.
Les bio-plastiques, une bonne idée ? Attention au greenwashing ! Sous ce terme se trouvent des produits composés, parfois seulement en partie, de matières d'origine végétale (amidon de pomme de terre ou de maïs, canne à sucre, glucose dérivé de l'amidon ou encore huile végétale). Souvent vantés comme "biodégradables", la plupart ne sont en réalité compostables qu'en condition industrielles. Jetés dans la nature, ils ne se dégradent pas !
Pour éviter d'impacter durablement les milieux, prenons le temps de jeter correctement nos déchets.
A l’échelle mondiale, on estime que 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans les océans ! Et un mégot peut polluer à lui seul 500 litres d’eau.