Comprendre l'écogeste
Les récifs coralliens sont un écosystème très riche : ils abritent plus d’un tiers des espèces marines connues pour lesquelles ils représentent notamment une zone de nourricerie pour les juvéniles (poissons, crustacés, etc.). Ils forment également une barrière naturelle contre la houle, protégeant la côte lors des tempêtes.
Ils sont particulièrement fragiles, et de nombreux facteurs les menacent : le changement climatique, qui entraine entre autres une augmentation de la température et une acidification des océans, les pollutions, des maladies virales ou bactériennes ou encore la destruction directe pour construire des infrastructures humaines. Par exemple, à Mayotte, le prolongement de la piste d'atterrissage de l'aéroport nécessiterait la destruction d'une importante zone de récifs.
Au-delà de ces pressions globales, les activités de loisirs en mer pèsent également sur la santé des récifs. L’ancrage sauvage peut détériorer les récifs et les herbiers sous-marins. La toxicité pour l’environnement marin des composants de crèmes solaires, qui se dissolvent dans l’eau lors de la baignade, est de plus en plus étudiée et documentée. En plongée, un choc sur les coraux, ou même le simple fait de les toucher leur est néfaste, et cela peut contribuer à la propagation de maladies du corail. Les prélèvements, même de coraux déjà morts, sont préjudiciables pour l’environnement marin et sont rigoureusement interdits dans tous les territoires.
La grande barrière de corail de Nouvelle-Calédonie est la deuxième plus grande au monde, après celle se trouvant sur la côte est de l'Australie.