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espèces sont indigènes dans les outre-mer

biodiversité & connaissances

Coq-de-roche orange, Guyane © Raphael Gailhac - OFB

Coq-de-roche orange, Guyane © Raphael Gailhac - OFB

Source des données

Un patrimoine biologique exceptionnel en outre-mer

Dispersés au sein de trois océans, les territoires d’outre-mer français sont répartis de la zone équatoriale à la zone polaire. Cette diversité de situations géographiques est à l’origine de la très grande diversité biologique trouvée au sein de ces collectivités. De plus, le caractère insulaire de la plupart des territoires (la Guyane exceptée) explique le très haut taux d'endémisme de la faune et de la flore.

Ainsi, la plupart des territoires ultramarins français sont situés dans des zones du globe mondialement reconnues comme étant particulièrement riches en espèces, appelées « points chauds » (hotspots). Le milieu marin d'outre-mer couvre également une superficie gigantesque : il représente plus de 3 % des mers et océans du monde, et compte 55 000 km2 de récifs coralliens et lagons.

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Les espèces indigènes d'outre-mer

Visualisez le nombre d'espèces décrites en outre-mer par groupe biologique

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Iguane des petites Antilles, Martinique © Fabien Lefebvre - Association ACWAA

Iguane des petites Antilles, Martinique © Fabien Lefebvre - Association ACWAA

Vous avez dit « espèce indigène » ?

Ce nombre comprend uniquement les espèces dites indigènes des territoires d'outre-mer, c’est-à-dire naturellement présentes sur les territoires. Il ne comprend pas les espèces introduites, volontairement ou involontairement, par les humains (animaux domestiques, plantes cultivées, etc.).

Ce nombre ne prend pas non plus en compte les espèces éteintes.

indigene

Une importante diversité de plantes à fleurs et d'insectes

Au niveau floristique, les plantes à fleurs présentent le plus grand nombre d’espèces : on en compte 10 814 dans tout l'outre-mer. Mais ce ne sont pas les seules espèces végétales : on compte également plusieurs centaines d’espèces de mousse, de lichens ou encore d’algues.

Du côté de la faune, c’est chez les invertébrés que se trouve la plus grande diversité : on compte plus de 12 000 espèces de coléoptères et plus de 8 000 espèces de papillons ! Les mollusques sont également un groupe très diversifié, représentés aussi bien en milieu marin qu’en milieu terrestre et en eaux douces.

Chez les vertébrés, on dénombre 5 199 espèces de poissons, 1 397 espèces d'oiseaux, 356 espèces de reptiles, 295 espèces de mammifères et 134 espèces pour les amphibiens.

Ces chiffres sont en perpétuelle évolution à mesure de la progression des connaissances scientifiques, de nouvelles espèces sont découvertes chaque année. Une importante disparité est observée entre le nombre d'espèces terrestres et d'espèces marines répertoriées : près de 80 % des espèces inventoriées sont terrestres ou d'eau douce. Si cela traduit en partie une réalité biologique, cela illustre également la difficulté d'acquérir des connaissances sur les espèces marines

Des mammifères terrestres peu nombreux sur les îles

Sur les quelques centaines d’espèces de mammifères indigènes recensés, la plupart des espèces terrestres se trouvent en Guyane. On y rencontre par exemple le jaguar, le paresseux à deux doigts et plusieurs espèces de primates. Très peu de mammifères terrestres sont naturellement présents sur les îles et il s’agit quasiment uniquement de chauves-souris. Les autres mammifères recensés sont des espèces marines comme les baleines, les dauphins et les phoques.

De nombreuses espèces de mammifères ont été introduites par l’homme sur les îles et sont devenues envahissantes : chats, rats, souris, lapins, cerfs, chiens, chèvres… Ces introductions sont à l'origine de grandes perturbations pour les écosystèmes fragiles de ces territoires, et ont engendré l'extinction de nombreuses espèces.

Comment préserver la biodiversité indigène ?

écogestes
Albatros hurleur, archipel de Crozet, TAAF © Julie Tucoulet
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des espèces d’outre-mer sont considérées comme éteintes ou menacées